par dir, publiée le 10/02/2014 à 05:00  | 
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STRASBOURG Rénovation du palais de justice Ça commence mal au tribunal

Les assurances faites « d’épargner » les riverains lors de la reconstruction du tribunal de Strasbourg sonnent drôlement, ces jours-ci.

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Pas de nuisances sonores de bon matin ! C’est ce qui avait été promis aux habitants du quartier du tribunal, où la reconfiguration du palais de justice doit prendre plusieurs années. En fait, depuis qu’a commencé l’édification de la cité provisoire destinée à accueillir temporairement les services judiciaires, les choses ne se passent pas tout à fait ainsi.

À mesure qu’apparaissent de nouvelles entreprises, les interventions se font sans qu’il soit vraiment tenu compte des engagements de départ. La société par exemple qui effectue le levage des modulaires a déjà activé sa grue à 6 h 35 et démarré les opérations peu après. Alertés le jour même par un riverain mécontent, les services de la mairie, fort poliment, ont assuré qu’ils rappelleraient après enquête. C’était avant Noël, et le « lanceur d’alerte » attend toujours.

Hier, par un matin calme de début de week-end, le quartier a été « joyeusement » réveillé par les coups de marteau des monteurs, peu après 7 h. Désolé, on respecte les ordres, ont indiqué des ouvriers un peu penauds à un voisin venu aux nouvelles, ajoutant que ça ne faisait plaisir à personne de venir travailler un samedi.

Dans un quartier déjà durement éprouvé par le chantier très pénible de la transformation d’un ancien parking en résidence baptisée Le Premium, l’inquiétude gagne. On n’en est encore qu’aux débuts d’une opération lourde qui devrait durer jusqu’en 2017.

Certains, exaspérés, parlent de déménager. Une société aurait annoncé son intention de vendre ses locaux pour quitter les lieux. Un commerçant au moins et pas mal de cyclistes pestent contre la forêt d’éléments modulaires. Mais aussi contre les camions garés sur la piste cyclable, qui rendent la circulation délicate voire carrément dangereuse dans le secteur, comme ce fut le cas encore vendredi. L’affaire n’a sans doute pas fini de faire du bruit, au grand dam des spectateurs du premier rang.

par dir, publiée le 10/02/2014 à 05:00

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